Que ce soit dans l’optique de revendre ou d’acheter un appareil photo, ou bien par simple curiosité, connaître le nombre exact de déclenchements du boîtier est important pour s’assurer de son bon fonctionnement.
Cependant, comme pour les voitures, tous les appareils photo ne sont pas égaux en durée de vie, puisque généralement, plus le boîtier sera « bon marché », moins sa durée de vie sera longue.
Toutefois, ce sont de bons indicateurs du fonctionnement de l’appareil photo, et acheter un reflex à 300 000 déclenchements alors qu’il est prévu pour 100 000 n’est peut être pas recommandé.
Trouver et connaître le nombre de déclenchements de votre appareil est donc très important, puisqu’il vous permettra notamment d’anticiper sa revente, peu de photographes avertis vous achèteront un appareil avec énormément de déclenchements et donc en fin de vie.
Malheureusement, cette information n’est pas facilement accessible selon les marques et les différents modèles, il va donc falloir utiliser des outils externes.
NIKON – PENTAX – SONY
Si vous utilisez un appareil Nikon – Pentax – Sony, ces marques conservent le nombre de déclenchements directement dans les EXIFS de chaque photographie prise.
Cette information est donc facilement accessible et il vous suffira de suivre cette méthode :
Prenez une photographie en JPG avec votre appareil photo
Transférez-la sur votre ordinateur
Accédez au site de Camera Shutter Count
Cliquez sur « Choisir un fichier » et sélectionnez votre photo
Cliquez sur « Upload«
Le site va ensuite analyser les EXIFS (ce sont les informations de votre photo) pour y retrouver le nombre de déclenchements de votre appareil.
Exemple avec mon Sony et une photo en « ARW », (capturées avec les appareils Sony l’extension « ARW »correspond au « RAW »).
Le nombre de déclenchements de mon appareil Sony est 55 544.
CANON
Si vous possédez un appareil Canon, la tâche sera un peu plus compliquée. Cette information se trouve généralement dans les données Exif, mais Canon est un cas à part, puisque la marque a décidé de bloquer cette fonctionnalité. Vous pouvez essayer d’utiliser également le site Camera Shutter Count, mais le nombre de modèles compatibles est restreint.
Si cela ne fonctionne pas, vous pouvez alors essayer de télécharger le programme EOS Info sur Windows.
Olympus
La procédure est plus accessible pour les utilisateurs de boîtiers Olympus, puisque le nombre de déclenchements est visible directement dans le menu de l’appareil.
Cependant, il faut faire une série de manipulations pour faire apparaitre un menu caché.
Eteignez l’appareil photo
Maintenez appuyé le bouton « Menu » puis allumez l’appareil
Une fois que l’appareil est bien allumé, relâchez le bouton « Menu »
Appuyez à nouveau sur le bouton « Menu »
Accédez au menu du réglage de luminosité et de température de l’écran LCD
Appuyez successivement sur la touche directionnelle droite, puis sur le bouton « Info » puis sur le bouton « OK »
Vous obtenez alors un écran noir avec le modèle de votre appareil et le numéro du logiciel en haut à gauche de l’écran
Appuyez successivement sur les flèches Haut, Bas, Gauche, Droite, puis sur le bouton de déclenchement et enfin sur la flèche Haut.
Vous arrivez enfin sur le menu caché d’Olympus et le nombre de déclenchements de votre appareil photo se trouve alors sur la deuxième page.
Il vous suffit d’appuyer sur la flèche droite pour y accéder.
Le nombre à prendre en compte est celui commençant par « MS » ou « R: ».
-Je n’ai pas testé n’ayant pas d’appareil photo Olympus, vous pouvez essayer avec le logiciel Camera Shutter Count.
Si vous possédez un Mac :
L’opération est encore plus simple, puisqu’il vous suffit d’ouvrir votre image directement avec le logiciel Aperçu, puis d’accéder au menu des EXIFS.
Où trouver Aperçu sur Mac ?
Sélectionnez simplement les fichiers que vous voulez éditer à partir du Finder et faites « Command+clic » ou un clic droit pour les ouvrir dans Aperçu, et sélectionnerl’option ‘Afficher l’inspecteur’ dans le menu ‘Outils’. Cela ouvrira une fenêtre avec les métadonnées EXIF de la photo.
Possible Shots 1120 déclenchements.
Ces petits logiciels datent un peu, mais ils vous permettront d’accéder au nombre de déclenchements de votre appareil photo.
Opanda IExif est un logiciel qui permet de visualiser les informations EXIF des images numériques telles que la date, l’heure, la focale, l’ouverture, la vitesse d’obturation, etc. Il permet également de modifier ces informations EXIF, de supprimer les informations GPS et de changer le format de l’image. Le logiciel est simple d’utilisation, gratuit et compatible avec la plupart des formats d’image. Il est idéal pour les photographes professionnels et amateurs qui souhaitent organiser et gérer leurs photos numériques.
MyShutterCount.com fournit un outil vous permettant de vérifier le nombre d’obturateurs de votre appareil photo numérique (la plupart des DSLR) et les informations EXIF de base. Téléchargez simplement une photo prise par votre appareil photo numérique. MyShutterCount.com prend en charge les formats NEF de Nikon, DNG et PEF de Pentax. Bien sûr, le format JPG est également téléchargeable.
Free Shutter Count est un programme léger capable de lire des informations sur le matériel stockées dans votre appareil photo Canon. L’application peut lire le nombre d’obturateurs et déterminer ainsi combien de fois elle a capturé des photos ou des films.
PhotoME est un gestionnaire d’images et de métadonnées gratuit pour Windows. Il permet d’analyser les données Exif et IPTC-NAA, ainsi que les profils de couleur ICC. Il supporte les images au format JPEG, TIFF, GIF, PNG, et tous les types de fichiers RAW des appareils photo Canon, Nikon, Pentax, Olympus, Panasonic, Leica, et bien d’autres. Le logiciel prend même en charge les données spécifiques définies par chacun des fabricants, ainsi que les données GPS avec un affichage possible des photos directement sur un service de cartographie en ligne.
ExifTool est une application de commande en ligne pour plateforme indépendante, qui permet de lire, d’écrire et d’éditer des informations méta (métadonnées) que contiennent des fichiers audios, vidéos et images. ExifTool supporte différents types de métadonnées comme EXIF, GPS, IPTC, XMP, JFIF, GeoTIFF, ICC Profile, Photoshop IRB, FlashPix, AFCP et ID3, mais aussi les notes de la plupart des caméras numériques comme Canon, Casio, FujiFilm, HP, JVC/Victor, Kodak, Leaf, Minolta/Konica-Minolta, Nikon, Olympus/Epson, Panasonic/Leica, Pentax/Asahi, Ricoh, Sanyo, Sigma/Foveon et Sony.
La durée de vie d’un appareil photo est très difficile à estimer. Cette information est à titre indicatif. Il est tout à fait possible que votre appareil photo atteigne le double du nombre désigné.
50 000 à 100 000 déclenchements pour les reflex « entrée de gamme »
100 000 à 250 000 déclenchements pour les « semi-pro »
250 000 à 400 000 pour la gamme Pro.
-Alors, neuf ou en fin de vie votre appareil photo ?
Utiliser les modes (P »A »S »M) de votre appareil photo, pour abandonner le mode tout automatique.
Du compact au reflex, les modes (P »A »S »M) , ou au minimum le mode Programme (P), sont présents sur tous les appareils photo numériques.
Mais à quoi servent-ils ?
Comment et dans quelles circonstances les utiliser ?
Quel est leur intérêt ?
C’est le moment de délaisser le mode tout automatique et de se pencher sur quelques techniques photo un peu plus poussées.
« P » comme « Programme » – Un mode semi-automatique.
Le mode Programme est un mode automatique légèrement plus évolué qui autorise de modifier la sensibilité ISO et ou le couplevitesse diaphragme. C’est un mode qui génère automatiquement le couple selon l’exposition générale et la sensibilité (si celle-ci est en mode automatique). Par défaut, le mode propose le couple ouverture la plus grande et la vitesse la plus élevéepour minimiser le flou de bouger. Contrairement au mode AUTO, vous pouvez ainsi jouer sur la profondeur de champ, le bruit électronique, mais aussi sur la perception du mouvement en choisissant vous même le couple qui vous intéresse. Vous ne pouvez cependant pas contrôler la lumière à votre guise puisque, malgré des couples différents, l’exposition finale est visuellement toujours la même. De plus, si vous utilisez la sensibilité en mode automatique, attention au bruit électronique qui peut augmenter fortement en hautes sensibilités. Pour atténuer ce défaut généralement peu apprécié, veillez à baisser la sensibilité ; votre appareil gérera alors le couple vitesse/diaphragme pour vous.
Le mode Programme est idéal pour débuter et commencer tranquillement à comprendre comment interagissent ces paramètres. C’est une alternative au mode automatique, bien plus ludique, sans pour autant rater vos photos dès la moindre modification. D’ailleurs, si vous avez été attentifs, vous avez déjà remarqué qu’en augmentant d’un diaphragme, la vitesse a été divisée par deux, car plus il y a de lumière entrante, plus il faut réduire le temps d’exposition pour éviter les images surexposées. Inversement, en fermant votre diaphragme (selon l’échelle de diaph 2,8/4/5,6/8,/11/16) vous avez deux fois moins de lumière qui entre. Pour compenser cet écart et conserver la même exposition, l’appareil photo divise automatiquement la vitesse par deux (ou plus ou moins).
Le mode « S » ou TV comme « Speed ou Time Value »
Le mode qui donne priorité à la vitesse.
Comme pour le mode Programme, les modes « S » et « A » fonctionnent sur le principe des couples ouverture et vitesse. Vous pouvez bien évidemment gérer la sensibilité ISO débrayable en automatique ou en manuelle, mais le mode « S » donne surtout priorité à la vitesse. Utile pour la photographie sportive, pour des prises de vue en mouvement ou au contraire lorsque vous souhaitez utiliser des temps de pose beaucoup plus longs, le mode « S » permet de choisir une vitesse donnée et laisse ensuite l’appareil gérer les autres paramètres d’exposition. Il se charge ainsi de trouver l’ouverture qui donne la meilleure exposition.
La vitesse d’obturation maximale peut être un critère important, si vous utilisez souvent ce mode, mais aussi et surtout si vous avez besoin de vitesses particulièrement rapides. Certains boîtiers, se limitent à 1/2000 s seulement, tandis que d’autres atteignent 1/8000 s.
Astuce : quelle que soit la focale de votre objectif, il existe une règle simple pour éviter le flou de bouger. Elle consiste à sélectionner une vitesse égale à 1/focale.
Par exemple :
Avec un 50 mm, vous travaillerez à 1/50 s.
Avec un 200 mm à 1/200 s.
Avec un 500 mm à 1/500 s.
Pour encore plus de sécurité, vous pouvez utiliser une vitesse égale à 1/2 x focale.
Le mode A ou AV comme « Aperture ou Aperture Value »
Le mode qui laisse la priorité à l’ouverture.
Le mode A donne priorité à l’ouverture. L’intérêt de ce mode est que vous pouvez choisir l’ouverture voulue et laisser l’appareil photo gérer les autres paramètres.
Plus votre diaphragme est ouvert, moins vous avez de profondeur de champ, donc plus vous obtenez de flou d’arrière-plan et du bokeh. Généralement très utilisé pour le portrait, ce mode permet de mettre un avant un sujet très précis (net) en le détachant du fond qui devient flou à mesure que l’on ouvre le diaphragme. À l’inverse, plus votre diaphragme est fermé, plus vos différents plans sont nets, ce qui est très souvent utilisé dans la technique du paysage. Dans ce cas de figure, le mode priorité ouverture n’impacte donc pas uniquement l’exposition globale mais aussi les possibilités esthétiques et la composition de votre image.
Les grandes ouvertures sont très prisées et expliquent pourquoi certains constructeurs se concentrent particulièrement sur ce point en essayant de produire des zooms à ouverture constante ou des focales fixes toujours plus lumineuses. Un objectif avec une très grande ouverture implique de posséder un système de lentilles très complexe et est beaucoup plus coûteux qu’un objectif dit « standard ».
Le mode M comme « Manual » :
Et si nous faisions tout en manuel, pour débrayer tous vos paramètres.
Finalement en photographie, tout est une histoire d’interaction des trois paramètres importants que sont l’ouverture, la vitesse d’obturation et la sensibilité ISO. Une fois que vous avez compris l’intérêt de chacun et la façon dont ils fonctionnent ensemble, vous n’avez plus qu’à vous essayer au mode Manuel et à paramétrer indépendamment les réglages. Contrairement aux modes « P », « A » et « S« , c’est une prise de risque beaucoup plus importante puisque votre appareil ne sera pas nécessairement là pour vous seconder ; seuls vos réglages feront la photo, – en plus de votre œil aguerri bien sûr ! Pas de panique, certaines aides existent tout de même afin de maîtriser au mieux votre exposition et éviter de sous-exposer ou de surexposer vos images. L’indice d’exposition gradué dans votre viseur ou sur votre écran vous permet de savoir si vous surexposez ou sous-exposez. Les dernières générations d’APN offrent aussi la possibilité de visualiser directement sur l’écran l’impact des réglages sur l’exposition, donc sur l’image.
Le mode Manuel est aussi le meilleur moyen de mettre délibérément en avant le sujet souhaité. Il oblige aussi à faire certains compromis et à oublier les conditions idéales, certes très pratiques pour obtenir une image homogène, mais qui ne correspondent pas toujours à la réalité. Les contre-jours ou la photographie de nuit sont de très bons exemples. Ainsi, vous utiliserez le mode manuel lorsqu’aucun des réglages des modes « P », »A » et « S » ne conviendront à ce que vous désirez sur le moment.
…
Maintenant que vous avez compris l’interaction entre l’ouverture, la vitesse et la sensibilité, nous allons nous atteler à une tout autre tâche : La pratique.
Vous devrez alors ruser et jouer de votre ingéniosité pour obtenir la photo désirée.
La taille d’une image (ses dimensions en pixels) mesure le nombre de pixels sur la largeur et la hauteur de l’image.
La résolution correspond à la quantité de données d’image dans un espace donné. Elle est mesurée en pixels par pouce (ppp). Plus le nombre de pixels par pouce est grand, plus la résolution est élevée. En général, plus la résolution de l’image est élevée, meilleure est la qualité de l’image imprimée.
La résolution détermine la finesse des détails visibles dans une image.
Bien qu’une image numérique contienne une quantité spécifique de données d’image, elle n’a pas de taille de sortie physique ni de résolution spécifiques.
Lorsque la résolution d’une image est modifiée, ses dimensions physiques changent. Quand la largeur ou la hauteur d’une image est modifiée, sa résolution change.
La relation entre taille de l’image et résolution est apparente dans la boîte de dialogue – Taille de l’image (Image> Redimensionner > Taille de l’image). La modification d’une valeur se répercute sur les deux autres.
Dans la barre d’outils en haut : un clic sur « Image ».
Dans la liste un clic sur : « Taille de l’image ».
L’option « Conserver les proportions » permet de conserver le rapport entre la largeur et la hauteur de l’image. Si vous sélectionnez cette option et que vous modifiez la taille et la résolution de l’image, l’image ne s’élargit pas et ne se rétrécit pas.
L’option « Rééchantillonnage » permet de modifier la taille d’une image sans en modifier la résolution. Si vous devez imprimer à une résolution particulière ou à une résolution plus grande ou plus petite que l’image actuelle le permet, rééchantillonnez l’image.
Le rééchantillonnage peut toutefois réduire la qualité de l’image.
Pour préparez des images pour le web, il est utile de définir la taille de l’image par ses dimensions en pixels.
Sélectionnez l’option « Rééchantillonnage », puis choisissez une méthode d’interpolation :
Au plus proche – Méthode rapide mais moins précise. Elle est recommandée pour les illustrations contenant des bords sans lissage, afin de conserver des bords nets et d’obtenir un fichier plus petit. Elle peut cependant créer des bords dentelés, visibles lors de la déformation ou de la mise à l’échelle d’une image ou lors d’une série de manipulations sur une sélection.
Bilinéaire – Cette méthode permet d’ajouter des pixels par calcul de la moyenne des valeurs chromatiques des pixels voisins. Le résultat obtenu est de qualité moyenne.
Bicubique – Cette méthode, plus lente mais plus précise, repose sur l’examen des valeurs des pixels voisins. S’appuyant sur des calculs plus complexes, la méthode bicubique produit des transitions de tonalités plus douces que la méthode au plus proche ou Bilinéaire.
Bicubique plus lisse – Il s’agit d’une bonne méthode pour agrandir les images selon la technique d’interpolation bicubique, mais elle convient davantage pour produire des résultats plus lisses.
Bicubique plus net – A utiliser pour réduire la taille d’une image. Cette méthode permet de préserver les détails d’une image rééchantillonnée. Elle peut également provoquer l’apparition de zones trop nettes dans l’image.
Pour le Web, choisissez plutôt la méthode Bicubique.
Pour conserver les mêmes proportions, cochez la case Conserver les proportions.
Cette option permet de mettre automatiquement à jour la largeur lorsque vous modifiez la hauteur, et inversement.
Dans la zone Dimensions de pixel :
154,5 Mo décrit la taille du document en pixels
Largeur du document en 9000 pixels
Hauteur du document en 6000 pixels
Dans la zone taille du document en cm :
L’option « Rééchantillonnage » doit être sélectionnée pour activer les options Conserver les proportions et Mettre les styles à l’échelle.
Version 1 – Dans la zone Taille du document, entrez les nouvelles valeurs pour la hauteur et la largeur. S’il y a lieu, sélectionnez une autre unité de mesure, avec un clic sur la mesure affichée. (Centimètres, %, Pouces, Millimètres, Points, Picas, et Colonnes).
Version 2 – Dans la zone dimensions des pixels, entrez les nouvelles valeurs en pixels : Soit 1920 pixels pour la largeur.
Larésolution n’a d’importance que pour l’impression.
Ainsi, laissez la valeur par défaut si l’image est destinée au web. (72 dpi). Pour imprimer, indiquez 300 dpi.
Les DPI concernent les images, photos, et fichiers visuels destinés à être imprimés ou rendus sur un écran.
La résolution moyenne des écrans actuels s’établit autour de 100 DPI (valeur en hausse constante depuis des années).
300 DPI pour l’impression en bonne qualité
400 DPI pour l’impression en haute qualité
Le terme DPI (Dots Per Inche) ou PPP en français (Pixels par pouce) le pouce est une unité de mesure britannique qui vaut à peu près 2,54 cm. La résolution (exprimée en DPI ou PPP), lie le nombre de pixels d’une image à sa dimension réelle.
C’est une unité de précision communément utilisée pour désigner le nombre de pixels distincts par pouce qui peuvent être créés sur un écran. Il s’agit de l’unité de mesure de la résolution.
Plus sa valeur est élevée, meilleure sera la qualité de l’image. Lorsqu’une image est transposée pour être imprimée, la résolution est convertie en trame d’impression. La trame d’impression est constituée d’un maillage de points plus ou moins gros et espacés en fonction de la densité et du pourcentage de couleur que contient l’image. La trame d’impression détermine la linéature qui est le nombre de lignes contenues dans une distance d’un pouce dont l’unité de mesure est LPI (Lines Per Inch) ou LPP (Lignes par pouce).
Le choix de la bonne résolution d’une image est donc très important, car celle-ci détermine le nombre d’informations constituant une ligne d’un pouce sur un imprimé.
Donc, plus le DPI de l’image est élevé, plus le nombre d’informations par pouce sera important, plus l’image imprimée sera fine et précise.
Inversement, plus le nombre de DPI est bas, moins l’information à convertir sera importante ce qui produira une image moins nette.
Pour comprendre voici un petit schéma :
Voyons le carré de gauche :
Il fait 2,54 cm de large (= 1 pouce).
Il contient 3points (3pixels) en largeur.
On a mis 3 points dans 1 pouce, la résolution est donc de 3PPP (ou 3 DPI).
Dans les carrés suivants (milieu et celui de droite) on a mis 8 points dans 2,54 cm (8 DPI), puis 16 points dans 2,54 cm (16 DPI).
Schéma : 1,2,3.
1 – A 3 DPI difficile de lire la lettre.
2 – A 8 DPI on voit qu’il s’agit d’un A majuscule.
3 – A 16 DPI le A est plus net.
Plus la résolution est élevée, plus les points sont nombreux, plus l’image est fine et plus il faut de la place en mémoire sur le disque dur pour stocker.
Une image a donc trois caractéristiques :
Sa taille en points ou pixels.
Ses dimensions réelles (en centimètres ou pouces).
Sa résolution.
Au moment d’imprimer une photo, il faut faire correspondre ces pixels avec une taille réelle et physique.
Quelle est la taille d’un pixel sur le papier ?
C’est précisément ce qu’indiquent les DPI de manière indirecte, soit :
Le nombre de pixels (de points) qui seront mis sur une longueur d’un pouce.
Plus les DPI sont élevés, plus le nombre de points par pouce sera important, plus l’image imprimée sera fine et précise.
La règle d’impression basique est de produire des images d’environ 300 DPI pour l’impression.
L’œil n’est pas capable de distinguer deux pixels côte à côte à partir de 25 cm de l’image sous la norme des 300 DPI.
Une image en 300 DPI nous semble donc nette dès 25 cm (ou plus loin).
Par exemple : Je souhaite connaitre le nombre de pixels sur un format A4dont la résolution est de 300 DPI(donc 300 points sur 2.54cm).
300 X (21cm/2.54cm) = 2480 pixels
300 X (29.7cm/2.54cm) = 3507 pixels
La page A4 en 300 DPI donnera donc une image de 2480 par 3507 pixels.
Vérifier la résolution avec un logiciel de retouche d’image.
Tous les logiciels de retouche d’image, que ce soit Photoshop ou GIMP, ont une fonction ‘taille de l’image’ qui vous donne un accès direct à ces paramètres :
la Résolution,
le nombre de pixels,
le ratio longueur/hauteur, etc.
Pour obtenir la taille optimale de votre impression, décochez l’option ‘Rééchantillonnage’ puis entrez 300dpi en Résolution : les côtes qui s’afficheront seront celle de la taille idéale de votre image. Puis affichez la en ‘Taille d’impression’ (vous pouvez sélectionner ce mode dans le menu ‘Affichage‘ de votre logiciel). Vous verrez alors à l’écran un bon aperçu de ce que donnera votre photo une fois sur papier. Vous pourrez bien entendu la tirer en plus petit, de même que vous pourrez la pousser un peu plus : à l’usage, vous pouvez augmenter cette taille ‘idéale’ de 25 ou 30 %, au-delà, mieux vaut être prudent, il est possible d’agrandir encore certaines photographies pour peu qu’elles aient un bon piqué et un bon éclairage, mais d’autres le supporteront mal. N’oubliez pas aussi de prendre en compte les conditions d’exposition : un grand tirage est rarement examiné de près, et il supporte facilement un petit flou…
Résolution suggérée d’une image
Choisissez Image > Taille de l’image.
Cliquez « sur Auto ».
Dans le menu Linéature, entrez la linéature pour le périphérique de sortie.
S’il y a lieu, sélectionnez une autre unité de mesure.
Notez que la valeur de linéature est utilisée uniquement pour calculer la résolution de l’image, et non pour configurer la linéature pour l’impression.
Dans la section « Qualité », sélectionnez une option :
Brouillon – Produit une résolution identique à la linéature (au minimum 72 pixels par pouce).
Normale – Produit une résolution 1,5 fois supérieure à la linéature.
Supérieure -Produit une résolution 2 fois supérieure à la linéature.
Résolution de l’imprimante et linéature : il s’agit du nombre de points d’encre produits par pouce (PPP) et du nombre de lignes par pouce (IPP) d’une trame de simili. La relation existant entre la résolution de l’image, la résolution de l’imprimante et la linéature détermine la qualité du détail de l’image imprimée.
Si votre résolution d’image est plus de 2,5 fois supérieure à la linéature de trame, un message d’alerte s’affiche lorsque vous tentez d’imprimer l’image. Cela signifie que la résolution de l’image est supérieure à celle nécessaire pour l’imprimante, diminuez la résolution.
Pour les concours.
Lors des concours il est demandé que chaque fichier doit être au format JPEG est limité à 3 Mo. (Format1920x1920 pixels en JPEG (avec une des dimensions égale à 1920 px), sans profil (Colorimétrique) et être présentée dans le sens de lecture.
Le document est redimensionné automatiquement. Chaque fichier doit être au format JPEG et limité à 3 Mo pour les concours. On remarque que notre photo est bien au format demandé soit 1920 pixels mais elle a une dimension trop élevée en pixels soit 7,38 px. C’est normal nous sommes au format Photoshop (PSD), en enregistrant le document au format JPEG la taille de ma photo sera de 1,23 Mo.
Cette première méthode permet non seulement de gérer au pixel près la dimension de l’image elle évite aussi les déformations.
L’intérêt de la seconde est de pouvoir redimensionner une zone partielle de l’image en ayant préalablement effectué une sélection.
Seconde méthode :
Dans le menu édition, un clic sur transformation manuelle.
Un rectangle de sélection apparaît tout autour de l’image. La redimensionner en se servant des « poignées ». Puis appuyez sur la touche Entrée pour valider. Il est conseillé de se servir des poignées diagonales pour agrandir ou réduire la taille de l’image. Cela limite les déformations éventuelles. Les « poignées » diagonales » servent aussi à faire pivoter l’image.
Dans ce cas vous pouvez par un clic sur « Affichage » un clic sur « Règles » afficher une règle, qui vous aidera à redimensionner vos photos.
Comment redimensionner une zone partielle de l’image ?
Première étape : effectuer la sélection outil « Sélection »
Seconde étape : faites un clic droit puis appuyez sur « Transformation manuelle » Menu Edition. Comme précédemment, se servir des poignées pour redimensionner la zone :
Redimensionnez l’image et appuyez sur « Entrée« . Pour désélectionner la zone appuyez sur la « touche Ctrl + D » ou cliquez n’importe où dans l’image. Ce type de manipulation pour réduire une partie de l’image, crée un « trou » dans l’image. -« Une idée intéressante avec la manipulation de calques », comme toujours amusez vous !
Pour indication :
Une image originale redimensionnée à 23,62cm x 35,43cm dans le sens de la hauteur ou 35,43cm x 23,62cm dans le sens de la largeur correspond à 7,42 Mo environ selon si on y ajoute un encadrement ou pas), en laissant la résolution à 300dpi.
Même si les conditions de prises de vues influencent sur la technique et sur la manière dont vous allez faire votre pose longue, le principe général demeure le même :
Trouver le sujet que vous souhaitez photographier,
Mettre en place votre appareil sur votre trépied pour stabiliser votre ensemble (technique impossible à main levée),
Appliquez vous sur la composition et le cadrage de la scène. Essayez de capter l’attention ici et cadrer du mieux possible,
Activer la réduction du bruit sur votre appareil (si vous avez l’option),
Activer le verrouillage du miroir,
Couvrir votre viseur (pour éviter que la lumière si infiltre et avoir un reflet),
Verrouiller le stabilisateur de l’objectif,
Réglez votre appareil sur le mode avec télécommande,
Utiliser le mode priorité ouverture – le plus simple pour débuter en tournant la molette de votre appareil,
Choisissez vos réglages optimaux pour la scène (ISO au plus bas et petite ouverture généralement – f/11 par exemple -> on cherche souvent une grande profondeur de champ en paysage).
Un filtre gris neutre (500ND ou 1000ND) (obligatoire)
Mode de prise de vue : Manuel ou Bulb
Du temps et de la patience☺
Verrouillage du miroir : principe de fonctionnement et intérêt.
Sur les appareils photos reflex à visée optique, le miroir permet d’amener l’image passant au travers de l’objectif jusqu’au viseur : c’est grâce à lui que vous voyez la scène à photographier lorsque vous avez l’œil collé à l’œilleton de votre appareil (l’image de la scène se réfléchit dans le miroir et est amenée et redressée par un prisme situé au-dessus, au niveau du viseur). Tant que vous n’appuyez pas à fond sur le déclencheur, le miroir reste baissé. C’est seulement au moment du déclenchement que le miroir va se relever pour laisser passer la lumière, au travers de l’obturateur, jusqu’au capteur photosensible.
Le mouvement rapide du miroir provoque inévitablement des vibrations qui se répercutent sur le boîtier entraînant alors un risque de flou de bougé qui peut nuire à la netteté de la photo.
Verrouiller le miroir signifie amener le miroir en position haute avant même le déclenchement proprement dît, c’est-à-dire avant que l’obturateur ne s’ouvre pour laisser passer la lumière jusqu’au capteur. L’idée est d’éviter les vibrations provoquées par le déplacement du miroir en position haute.
Alors qu’avec un déclenchement « classique » toutes les phases s’enchaînent rapidement sans aucune interruption, avec l’option verrouillage du miroir, il y a un temps de pose entre la montée du miroir et le déclenchement :
Premier appui sur le déclencheur (avec ou sans télécommande) : le miroir se relève (se verrouille).
Ensuite, il faut attendre un peu pour que le miroir se stabilise et que les vibrations cessent. A ce moment, comme le miroir est relevé, le viseur n’affiche plus d’image. Cette phase de temporisation peut être contrôlé par le photographe (attente volontaire) ou être gérée automatiquement par l’appareil (temporisation programmée). Dans les deux cas, le but est de laisser le temps aux vibrations de se dissiper avant de prendre la photo (pour éviter le flou de bougé).
A la fin d’une temporisation ou par un second appui sur le déclencheur, l’obturateur s’ouvre pour prendre la photo : c’est le début de l’exposition, l’image s’imprime sur le capteur.
Une fois l’exposition terminée, le miroir peut redescendre pour permettre à nouveau de voir au travers du viseur.
Pouvez-vous relever le miroir à la prise de vue ?
-« Voir aussi verrouillage du miroir et Live View ci-dessous »
Si vous avez un appareil photo numérique (APN) de type reflex et que vous ne savez pas si vous disposez de la possibilité de relever le miroir, faites une petite recherche dans votre mode d’emploi :
Le plus simple est d’avoir votre mode d’emploi sous forme de fichier numérique (normalement il s’agit d’un fichier PDF) et de rechercher le terme « miroir » ; Vous allez vite trouver si l’option de verrouillage du miroir existe ou non.
Les appareils actuels de la marque Sony utilisent un viseur électronique avec un miroir semi-transparent qui ne bouge pas lors de la prise de vue (il n’y a donc aucun risque de vibrations de ce côté).
Attention, ne confondez pas l’option verrouillage du miroir (miroir levé ou vers le haut…), pour éviter les vibrations lors de la prise de vue, avec l’option permettant de relever le miroir afin d’accéder au capteur pour le nettoyer… Sur les boîtiers d’entrée de gamme, l’option de nettoyage sera présente mais pas nécessairement celle du verrouillage du miroir à la prise de vue.
Verrouillage du miroir chez Canon.
Chez Canon, sur beaucoup d’appareil, l’option se trouve dans les fonctions personnalisées « C.Fn III : Autofocus/Cadence » : la fonction porte le nom « verrouillage du miroir ». Sur des modèles d’appareils assez récents comme le Canon EOS 5D mark III, le 5DS, le 6D ou le 70D, l’option « verrouillage du miroir » sera accessible dans un des sous-menus de l’onglet « Prise de vue ». Une fois entrée dans la fonction, vous aurez le choix entre « Activer » (le miroir se lèvera avant le déclenchement) et « Désactiver ».
A noter l’apparition d’un nouveau menu plus complet avec le Canon EOS 5DS : le premier choix « 2 pressions pour prise » correspond au mode de fonctionnement par défaut des autres appareils lorsque vous choisissez « Activer » dans le menu « Verrouillage du miroir ». Les autres menus retardent le déclenchement après la montée du miroir (par exemple, « Prise 1 s après pression ») : cette temporisation va de 1/8 de seconde à 1 seconde. Sur les autres boîtiers, ce sera moins rapide et pratique pour avoir un mode de fonctionnement comparable : après avoir activé l’option de verrouillage du miroir, il faut ensuite choisir le retardateur (choix généralement limité entre 2 ou 10 secondes).
Mode miroir vers le haut chez Nikon.
En fonction des modèles d’appareils photo, vous pouvez provoquer la levée du miroir avant le déclenchement de deux façons :
Si votre appareil possède un sélecteur du mode de déclenchement (sur la molette de gauche où se trouve aussi le mode vue par vue, continu, retardateur…) : après avoir appuyé sur la commande de déverrouillage, tournez le sélecteur sur le mode « MUP » (Mirror Up) : mode miroir vers le haut. Un premier appui sur le déclencheur, lèvera le miroir et un second appui déclenchera la prise de vue.
Sinon, sur la plupart des appareils (avec ou sans le sélecteur du mode de déclenchement), vous trouverez dans les « Réglages personnalisés » dans la partie « – Prise de vue/affichage » l’option « Temporisation miroir levé ». En activant cette option, le déclenchement se fera en 2 temps : levé du miroir puis, après un délai d’une seconde environ (certains appareils vous proposeront de choisir entre 1, 2 ou 3 secondes), la photo sera prise (vous n’avez pas à appuyer deux fois comme dans le cas précédent).
Prise de vue miroir verrouillé chez Pentax
Dans les modes de déclenchement (avec les modes prise de vue Rafale, Retardateur…) sélectionnez « MUP » (« Mirror Up »). Vous avez deux choix :
« MUP » tout court qui correspond à « Prise de vue miroir verrouillé » par appui sur le déclencheur.
« MUP » avec l’icône d’une télécommande juste en dessous : prise de vue miroir relevé avec une télécommande.
Dans les deux cas, un premier appui sur le déclencheur (de l’appareil ou de la télécommande) lève le miroir (par défaut, un bip sonore se fait entendre) et un second appui prend la photo.
Le verrouillage du miroir sera utile dans toutes les situations où le plus petit mouvement de l’appareil photo risque de provoquer un flou de bougé sur la photo.
Lorsque vous utilisez une longue focale (télézoom, téléobjectif) : plus la focale est importante plus le risque de flou de bougé sera élevé. Ce sera particulièrement le cas en astrophotographie.
Le risque de flou de bougé sera également important en photo rapprochée (il sera proportionnel au grandissement) : proxy photographie et macrophotographie.
Après avoir réalisé vos prises de vue avec le miroir relevé, pensez à désactiver l’option !
En effet, la fonction reste généralement activée même après avoir éteint l’appareil :
De quoi vous perturber et louper les prochaines photos, le temps de comprendre que ce n’est pas l’appareil qui a un problème mais bien vous qui avez simplement oublié de désactiver le verrouillage du miroir… Sur certains boîtiers Pentax vous pouvez choisir d’enregistrer ou non le mode de déclenchement à l’extinction de l’appareil (menu « Mémoire » dans « Mode prise de vue »).
Verrouillage du miroir et Live View
En mode visée par l’écran arrière (live view), le miroir est nécessairement relevé : donc aucun risque de flou de bougé dû au miroir puisqu’il est déjà relevé et ne bouge pas tant que vous êtes dans ce mode (il est verrouillé en position haute). Il ne sert donc à rien d’activer l’option pour relever le miroir si vous comptez utiliser ensuite le mode live view.
Choisir sur son appareil le mode live view est donc un moyen très simple de palier à l’absence de l’option de verrouillage du miroir sur certains boîtiers.
A réglages identiques (mêmes paramètres d’exposition et de mise au point), une photo prise en visée directe avec la fonction de verrouillage miroir activé ou en mode live view, présentera la même netteté.
Ces étapes seront quasi similaires que vous réalisiez votre pose longue avec ou sans filtre, de jour ou de nuit.
Que vous soyez passionnés de photographie ou que vous débutiez dans le domaine, il y a fort à parier que beaucoup d’entre vous s’intéressent à la photo de paysage ou de nature.
Dans ce tutoriel, on parlera de la prise de photo de cascade en pose longue :
On a tous en tête les superbes photos de cascade avec ces effets filés de l’eau, comme en mouvements et vous vous demandez sûrement comment faire pour avoir le même rendu sur vos photos ?
« Je vous livre ici 5 conseils pour réussir une photo de cascade en pose longue ».
Trouver le bon moment pour photographier (et le bon lieu).
On pourrait croire que l’on peut faire des photos de cascade toute la journée… Alors, certes, oui c’est en soit possible mais, selon la luminosité ambiante, votre photo risque d’être très pâle et très peu contrastée.
L’idée est donc bien de choisir la bonne journée et surtout les bonnes heures pour faire votre photo.
Si vous tentez de photographier des cascades en pleine journée en plein soleil par exemple, vous allez vous heurter à plusieurs problèmes : le ciel pourra être trop blanc (on en reparle plus bas), les mouvements de l’eau seront aussi trop lumineux (parfois « cramé » comme on dit dans le jargon) et votre appareil photo pourra avoir du mal à réussir une exposition correcte entre les différents plans de la scène. Bref, ce n’est pas l’idéal généralement.
Au contraire, l’idée est de favoriser les journées où la lumière est plus douce, les journées nuageuses par exemple. L’écart de lumière entre vos plans sera moins important et votre photo sera normalement mieux équilibrée.
En règle générale, quelques heures avant et après le coucher de soleil, sont idéales pour obtenir de belles lumières douces et colorées.
La luminosité ambiante sera faible et prendre la photo sera plus simple.
Côté lieu, si vous cherchez à réaliser une belle photo de cascade, je conseillerai en priorité les sous-bois avec une végétation à mettre en avant ou en arrière plan.
Vous pouvez aussi utiliser un filtre polarisant pour faire ressortir le côté vert de la scène devant vous, ainsi que pour éliminer les reflets (eau et feuille).
Un point essentiel, essayez d’éviter au maximum les jours de vent. Vous allez sinon vous retrouver avec une partie des feuillages floue lors d’une pose longue.
Dernier conseil, si vous avez repéré un bon spot non loin de chez vous par exemple, arrangez vous pour aller voir le site à différents moments de la journée pour bien repérer où sera le soleil et quelle luminosité vous pouvez espérer sur votre cascade.
En fonction du moment de la journée et du type de photo souhaitée (pose longue par exemple), l’utilisation de matériel photo supplémentaire est obligatoire (filtre photo, trépied, etc.).
Choisir une vitesse adaptée pour sa photo de cascade.
C’est un point un peu délicat à évoquer dans le sens qu’il s’agit probablement d’une affaire de goût de chacun et dépendant surtout du moment de la journée.
Je m’explique. Quand vous décidez de faire une photo de cascade, vous avez plusieurs façons de voir la chose :
Soit vous n’avez pas de matériel particulier à disposition et vous souhaitez simplement immortaliser le lieu. Dans ce cas-là, vous allez prendre la photo à main levé et la vitesse sera très certainement trop rapide pour obtenir un effet filé de mouvement de la scène.
Vous allez généralement figer la cascade, ce qui à mon sens n’est pas très esthétique et pas trop en rapport avec la réalité de la scène (en mouvement),
Pour obtenir un effet plus réel de la scène si on peut dire, vous allez devoir utiliser un temps de pose plus lent, donc une vitesse moins élevée.
Pour cela, vous pouvez vous en sortir encore sans trépied du moment que vous restez dans des vitesses acceptables à main levée.
On conseillera ici entre 1/40 et 1/100 environ. Avec ce temps de pose, vous obtiendrez un léger effet de mouvements sur la cascade et l’eau.
Enfin, pour obtenir un effet total de la scène en mouvement (le genre de magnifiques photos que vous voyez dans les reportages !), une vitesse encore plus lente sera nécessaire, très souvent en dessous de 1/10s.
On rentre dans une technique photo particulière appelée la pose longue.
L’idée est tout simplement de donner un effet de style à votre photo en prenant la scène très lentement.
Qui dit lent, dit obligatoirement trépied.
Dans cette technique, deux choses sont importantes à noter
Le dosage de flou que vous souhaitez obtenir : Vous pouvez en effet décider de donner un effet léger de flou avec une pose entre 1/10 et 1s, ce qui est largement suffisant pour obtenir cet effet.
Sur de grandes cascades avec un débit très important, il pourra être intéressant de faire des temps de poses plus long pour donner un effet vaporeux au pied de la cascade, un petit côté mystique à la scène. Plus vous avez de débit d’eau et de particularités sur la scène (rocher, végétation, etc.), plus l’effet sera marqué.
Le moment de la journée et le lieu où vous prenez la photo : C’est un point clef car selon l’heure de la journée il pourra être nécessaire ou non d’utiliser des filtres photo pour diminuer la luminosité de la scène. Pour faire court, en pleine journée et au soleil, la lumière de la scène sera souvent trop forte pour obtenir un filé sur une cascade. Vous n’aurez pas d’autre choix que d’utiliser un filtre ND (filtre gris neutre). En sous-bois, ce point sera moins marqué dans le sens que la lumière ambiante sera plus faible. Vous aurez par défaut donc une vitesse plus faible affichée sur votre appareil.
En soirée ou matinée, la lumière sera aussi très faible et vous n’aurez pas forcément la nécessité d’utiliser un filtre pour obtenir l’effet de mouvement.
Réussir son exposition.
Un autre point très important quand on réalise une photo de cascade c’est l’exposition de la scène. En fait, la particularité de la photo de cascade c’est que, comme en photographie de paysage, vous allez avoir un premier plan sombre (rocher, sol, terre) et un arrière plan plus clair (souvent le ciel).
En plus de ce point là, il va aussi falloir gérer la surexposition de l’eau, les parties blanches (celles en remous).
Même si vous avez un boitier haut de gamme, ce dernier pourra avoir du mal à gérer une exposition correcte sur une scène très contrastée.
Vous aurez moins de mal en sous-bois où la lumière de la scène devrait être plus ou moins égale. Voici quelques conseils donc pour réussir votre exposition.
En règle générale, assurez vous de faire la mise au point sur l’eau en mouvement (plus claire), l’idée étant d’exposer à droite comme on dit dans le jargon.
Vous avez pour chaque photo un petit histogramme qui vous permet de voir la part des hautes et basses lumières. Les hautes lumières (à droite sur l’histogramme) doivent être votre priorité pour éviter que les ombres de la scène ne soient sous-exposées (« bouchées »).
Dans le cas contraire, vous allez devoir faire un gros travail en post traitement sur l’ordinateur et allez voir souvent apparaitre du grain dans ces zones (pas très joli). Dans certains cas, vous serez peut-être amené à faire de la correction d’exposition.
Pour gérer de manière correcte votre exposition dans le cas où vous avez un ciel, vous pouvez utiliser un filtre dégradé neutre (filtre GND), ce dernier étant plus sombre sur la partie haute du filtre. Vous le placez sur le ciel (plus clair) pour contrebalancer l’exposition de votre photo.
Concrètement, ça aide votre boitier à exposer correctement lors de la prise de vue (au lieu de rajouter un filtre dégradé sur Lightroom ou Photoshop.
Soigner votre composition et votre cadrage.
C’est à mon sens un point capital dans beaucoup de domaine, dont la photo de cascade.
Soigner votre premier plan : vous avez majoritairement un avant plan sur la photo de cascade.
Repérez un détail ou un point d’accroche particulier qui attire le regard : un caillou, une racine, un tronc d’arbre, etc. Mettez le en valeur en utilisant la règle des tiers et le nombre d’or pour faire accrocher l’œil sur ce point précis. Une autre possibilité c’est de faire « rentrer la cascade » vers le regard, c’est à dire de faire comme si la cascade vous coulait dessus,
Attention à votre arrière plan aussi : une attention particulière devra être prise concernant votre arrière plan, plus particulièrement s’il s’agit d’un ciel. Il faudra à tout prix éviter un ciel tout blanc (« cramé »). Dans le cas de sous-bois, vous essayerez de placer au mieux les arbres et feuillage en fond.
Recherchez un point de vue atypique : La majorité des gens sont de nature à prendre la photo debout avec leur trépied. Essayez de vous déplacer autour de la scène devant vous, prendre du recul, prenez de la hauteur, se décaler à droite ou à gauche, mettre les pieds dans l’eau. Bref, trouver quelque chose qui sort de l’ordinaire en fait, tout simplement. Une vue qui change c’est de se mettre au ras de l’eau avec votre trépied, et de placer un élément clef sur un point d’accroche.
Utiliser des lignes directrices : L’idée est d’utiliser tous les éléments possibles visibles autour de vous pour guider le regard dans votre photo. Dans le cas des cascades en sous-bois, c’est généralement un tronc d’arbre qui rentre dans l’eau, une branche morte qui tombe vers un point précis, des roseaux couchés, des fissures dans le sol, etc.
Vous pouvez aussi remarquer une forme en U, en C, bref une courbe qui dirigera le regard vers la cascade. Cela amènera du dynamisme à votre image.
Attention aux éléments parasites : Quand vous faites une photo de cascade, vous êtes souvent focalisés dessus et ne voyez pas ce qui l’entoure. Vous vous rendrez compte après coup, que certains éléments de la scène viennent perturber la photo et votre regard. et si vous n’avez pas l’œil de photographe, vous ne le remarquerez peut-être jamais, mais la photo aurait été mieux sans, c’est certain.
Utiliser un matériel photo adapté.
Enfin, dernier point essentiel, le matériel photo que vous allez (ou devez) utiliser pour vos photos de cascades.
Un trépied photo : C’est l’élément indispensable et celui sur lequel vous devez investir en premier lieu pour ce type de photographie. Vous vous en servirez même très souvent pour la photo de paysage classique dès que la luminosité va baisser, tôt le matin ou tard le soir. Pour faire des poses longues en bord de mer, ce sera pareil. Vous pouvez tenter de vous en sortir sinon en posant le reflex par terre ou sur un rocher et déclencher mais le résultat ne sera pas souvent là…on va dire que ça dépanne quand même !
Des filtres photo : Le filtre polarisant sera nécessaire pour faire éclater vos couleurs et les saturer, ainsi que pour éliminer les reflets de l’eau (et des feuilles) et voir par exemple le fond de la rivière. Toutes les photos que vous voyez de cascade, lac ou bord de mer où vous pouvez apercevoir parfaitement le fond sont faites en utilisant un filtre polarisant dès la prise de vue.
Et non, pour ceux qui se le demandent, on ne pourra pas éliminer le reflet de l’eau sur un ordinateur, en post traitement.
Le filtre ND (gris neutre) sera nécessaire dans le cas où la lumière sera trop forte et vous n’arriverez pas à obtenir un effet de mouvements avec les réglages optimaux de votre boitier. Même si la luminosité est faible, un filtre gris neutre pourra être utilisé pour augmenter le temps de pose de la photo et donner un effet encore plus vaporeux, mystique à la scène. Le choix de la densité de filtre dépendra de la situation bien évidemment. A noter que l’utilisation d’un filtre ND pour ce type de photo sera obligatoire avec un trépied.
Enfin, le filtre GND (graduated Neutral Density) est le filtre qui sera le moins utile dans la photo de cascade mais qui peut l’être dès lors que vous avez un vrai ciel en fond. Ce dernier étant souvent plus clair que le reste de la scène, utiliser un filtre GND (plus sombre sur la partie haute du filtre), vous permettra d’équilibrer l’exposition de votre photo lors de la prise de vue.
A ce moment-là il faudra faire un petit calcul mathématique pour adapter la vitesse vis-à-vis de la densité de votre filtre.
Exemple :
Temps de pose sans filtre : 1/4 s
Avec un ND 1000 : 1/4 x 1000 = 250s (soit environ 4 minutes -> 250/60)
–« Plutôt simple non » ?
Passez en mode manuel (M) sur votre appareil et reportez donc les paramètres initiaux sans filtre (ouverture et ISO) et régler votre vitesse (celle calculée avec filtre).
Si la vitesse annoncée est inférieure à 30 secondes, fixez la vitesse calculée avec filtre et déclencher simplement.
Si elle est supérieure à 30 secondes, tournez la molette jusqu’à 30s. Vous allez voir apparaître un mode B (« bulb »). Ce mode veut tout simplement dire que c’est vous qui allez fixer la vitesse de prise de vue de la scène. Selon les appareils, le mode bulb est accessible en sélectionnant la vitesse au-delà des 30 secondes.
Voici un tableau des intensités des filtres gris neutres.
Intensité
Nombre de STOP de perdus
Multiplication du temps de pose
ND2
1 STOP
2x
ND4
2 STOP
4x
ND8
3 STOP
8x
ND16
4 STOP
16x
ND32
5 STOP
32x
ND64
6 STOP
64x
ND100
6 2/3 STOP
100x
ND256
8 STOP
256x
ND400
8 2/3 STOP
400x
ND500
9 STOP
500x
ND1000
10 STOP
1000x
Un stop (autrement connu sous le terme « IL », « EV » peut être considéré tout simplement comme un écart, une différence, entre deux valeurs de l’exposition d’une photo. Quand vous prenez la même photo à f/4 ou f/2.8, vous avez donc un stop d’écart.
Une télécommande : En même temps que vous allez utiliser un trépied, l’achat d’une télécommande sera nécessaire. Vous n’allez pas vous ruiner ici et il existe des modèles simples dès 15€ qui fonctionnent très bien.
Encore une fois, si vous ne l’avez pas au début, ce n’est pas grave en soit et vous pouvez utiliser le retardateur 10s de votre appareil. Mais pour le prix, il serait dommage de s’en passer, non ?
–« Quelque chose pour couper les herbes : ça peut prêter à sourire, mais le nombre de fois où je me suis retrouvée à couper à la main des herbes, des branches qui me gênaient…» !!
Photo prise avec : 22.0mm, f/22, 4/1s, ISO 100
-« Après le déconfinement vous pourrez sortir faire des photos en pose longue de jour. Tous les sujets en mouvement peuvent être intéressants à photographier » !!
A l’origine simple matériau de base, elle peut présenter un intérêt graphique.
Choisir une texture de votre crue, la mienne est une photo d’une peinture écaillée prise dans un cimetière de bateaux. Même sans sortir vous pouvez en trouver dans la maison, papier froissé, papier aquarelle, papier peint, métal, ardoise, plan de travail, rideau etc…
Et pourquoi pas la créer vous même !
Quand vous aurez trouvé la texture que vous utiliserez le plus souvent vous pourrez l’insérer à la liste des textures Photoshop, cela vous évitera de la chercher dans vos dossiers.
Dans Edition un clic sur Utiliser comme motif.
Dans la fenêtre qui s’ouvre « Nom du motif » donnez un nom a votre texture.
Dans calque, « Dupliquer le calque »
Un clic sur « Option de fusion »
Dans la fenêtre style de calque, un clic sur « Texture » et un clic sur le sélecteur de motif.
Voilà, votre texture est ajoutée à la liste, vous pourrez l’utiliser sans avoir à chercher dans vos dossiers.
A vous de créer de jolies photos avec texture !
La photo avec texture n’a plus de secret pour vous, j’attends vos créations pour agrémenter le blog.
Inspirez-vous de ce site :
Nature Photographie – Créative Vision de Philippe Sainte-Laudy
Unetexture est une image de fond (cuir, brique, tissu, papier froissé…) que l’on place par-dessus une autre afin de donner un effet particulier à une création.
Ouvrez avec Photoshop votre photo sur laquelle appliquer la texture.
Ma photo
Ma texture
Puis, faites glisser votre texture par-dessus votre photo avec l’Outil déplacement si vos images sont juxtaposées.
Sinon Sélection sur la texture, Tout sélectionner, Edition,Copier puis sur votre photo Coller.
Si la texture est de la même taille ou plus grande que la photo, n’y touchez pas.
Mais si elle est plus petite comme ci-dessus, utiliser Edition, Transformation et Homothétie, étirez votre texture de manière à ce qu’elle recouvre votre photo.
Il n’est pas nécessaire que la texture recouvre parfaitement la photo, elle pourra donc dépasser cette dernière.
Si vous ne souhaitez appliquer votre texture que sur une partie de votre photo, redimensionnez là pour qu’elle ne recouvre que la partie désirée.
Appuyez sur la touche Entrée et validez en haut de l’écran.
Puis un clic sur Normal, et dans la liste un clic sur Incrustation.
Vous pouvez baisser l’Opacité si la texture est trop présente.
La créativité commence là !
Vous pouvez appliquer une autre texture, répétez l’opération en masquant le calque de la texture précédente ou en le supprimant.
Ou bien allez dans les filtres, choisissez Filtres, Atténuation, Flou gaussien ou flou directionnel en plus de la texture de départ ou sur la texture, dans la palette calque vous pouvez changez l’opacité de Normal à Produit, et la Lumière Tamisée est intéressante aussi suivant la photo.
Essayez de nouveaux réglages, le résultat doit vous plaire en premier !
Trouvez les bonnes textures… celles qui vont s’accorder le mieux avec votre image.
Le résultat photo plus texture.
Le plus simple faire ses textures soi-même, prendre en photo tout ce qui pourra un jour devenir une texture, des vieux murs, de la rouille, des carrosseries avec de la vieille peinture, du bois, du textile, de l’écorce, papier peint… Créer un dossier texture sur votre ordinateur et remplissez-le régulièrement. Elles auront l’énorme avantage d’être au bon format et donc d’avoir une bonne qualité finale.
Si vous utilisez des textures en provenance du web, assurez-vous d’avoir toujours des dimensions les plus proches de votre document final.